L' Argent : sa vie, sa mort

Livre

Carrière, Jean-Claude. Auteur

Edité par Jacob. Paris - 2014

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Avis

Avis des lecteurs

  • Money, money ! 2/5

    Cet essai consacré à l’argent, devenu le dieu-argent, serait-il à l’origine de notre plus grand drame collectif ? Tous les aspects, positifs ou négatifs depuis sa création (si tant est qu’on puisse réellement le savoir), jusqu’à sa soi-disant "mort" que nous ne percevons pas encore (ce livre ayant été écrit fin 2013), sont évoqués. Lorsque l’argent fini par se confondre avec un "être", nous faut-il comprendre que cet être-argent n’est qu’une part de nous-mêmes relative à une forme d’avidité, de convoitise partagée par tous. Finalement qui lui donne le pouvoir, qui le place au-dessus de tout, et surtout de l’Humain, de l’Humanité, de notre planète… On traverse l’Histoire afin de mieux appréhender cette évolution, transformation, mutation, de l’Antiquité au monde contemporain (le troc étant peut-être la première monnaie d’échange lors des prémices du commerce). Au fil de l’eau l’argent a su manipuler, manœuvrer, suggestionner, afin de s’assujettir l’individu et donc le collectif. Evidemment, qui bénéficie de son amour ? Les riches qui se nourrissent des pauvres, puisque l’argent est pris principalement chez eux (par le travail, la délocalisation, la recherche du moindre coût, l’illusion de la consommation voire la surconsommation, etc.). JCC accorde une vie propre à l’argent qui, n’ayant aucune morale, réfléchit à sa croissance, à son extension, à sa survie par la toujours plus grande recherche du profit. Le premier exemple qu’il évoque n’est pas complètement faux, celui de l’argent pervertissant l’Art (quel que soit le domaine, qu’il s’agisse de l’acquisition de livres rares, incunables, de tableaux, de sculptures, etc.) qui ne peut être reconnu qu’en fonction de l’attribution d’une cote financière élevée. Combien d’œuvres possédées par de riches individus et conservées à titre personnel uniquement comme placement financier privent l’Humanité d’un bien commun. JCC distille des anecdotes personnelles, il alerte, signale, souligne, joue de l’ironie mais, comme souvent, sa patte est légère et sensible.

    Oriane - Le 20 janvier 2021 à 15:06