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    Une jeunesse au Moyen-Orient, 1987-1992 Sattouf, Riad. Scénariste. Illustrateur

    L'Arabe du futur 4/5 . Lorenzaccio - Le 24 février 2023 à 13:14
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    Une jeunesse au Moyen-Orient 1985-1987 Sattouf, Riad. Scénariste. Illustrateur

    L'Arabe du futur 4/5 . Lorenzaccio - Le 24 février 2023 à 13:13
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    Une jeunesse au Moyen-Orient 1978-1984 Sattouf, Riad. Scénariste. Illustrateur

    L'Arabe du futur 3/5 . Lorenzaccio - Le 24 février 2023 à 13:12
    Harry Potter and the prisoner of Azkaban |

    Harry Potter and the prisoner of Azkaban Rowling, Joanne Kathleen. Auteur

    5/5 dalalmiar - Le 16 juin 2022 à 17:21
    Harry Potter and the philosopher's stone |

    Harry Potter and the philosopher's stone Rowling, Joanne Kathleen. Auteur

    5/5 dalalmiar - Le 16 juin 2022 à 17:21
    Barbe bleue |

    Barbe bleue Nothomb, Amélie. Auteur

    Jaune 3/5 Amélie Nothomb revisitant le conte original nous transporte de nouveau dans sa psyché particulière et surtout dans son univers déroutant et singulier.... Voir plus Amélie Nothomb revisitant le conte original nous transporte de nouveau dans sa psyché particulière et surtout dans son univers déroutant et singulier. Fidèle à elle-même et à ses obsessions, elle parsème l’histoire de mysticisme, de réflexions métaphysiques, de joutes verbales savoureuses, fines, stimulantes et percutantes. A.N. aborde des thèmes récurrents comme l’amour, la relation humaine, la solitude, la folie, le mal, la mort… et, comme de coutume, avec son approche originale, fantasque et toujours décalée. L’essentiel est exprimé dans une parfaite concision et précision de style. Ce "barbe bleue" moderne reste ancré dans son monde suranné ; c’est un esthète, cultivé, intelligent, dont la personnalité est sincère et honnête. Il peut apparaître, finalement, sympathique. Le champagne, représentation de la couleur "or", est omniprésent dans ce roman (ce qui ne peut surprendre lorsque l’on sait qu’il s’agit de la boisson préférée d’A.N.). De plus, l’association de certaines couleurs à des traits de caractères et des sentiments est pittoresque et poétique. Voir moins Oriane - Le 04 février 2022 à 09:54
    Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon |

    Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon Dubois, Jean-Paul. Auteur

    Apaisant 3/5 J’apprécie toujours autant le style de l’auteur. Son écriture est agréable, cocasse parfois, ironique, agile, tragique quelquefois. Concentré d’un tou... Voir plus J’apprécie toujours autant le style de l’auteur. Son écriture est agréable, cocasse parfois, ironique, agile, tragique quelquefois. Concentré d’un tout, qui fait ce qu’est la vie, ses hauts et ses bas, panel des couleurs de l’arc-en-ciel et plus encore, – il aborde la nature, le travail de la mine avec ses implications sur la santé, la différence de culture, l’amitié, l’amour, la bienveillance, la tendresse, l’humour, la dérision, le féminisme et son contraire, la générosité, la mesquinerie, le pouvoir, la colère, l’injustice, la nostalgie, le bonheur, le malheur… et malgré tout l’espoir toujours présent –. Lucide observation du désenchantement qui peut faire basculer un homme lorsqu’il est confronté à l’arbitraire. Voir moins Oriane - Le 31 janvier 2022 à 14:34
    Hypersensibles : mieux se comprendre pour mieux s'accepter |

    Hypersensibles : mieux se comprendre pour mieux s'accepter Aron, Elaine N.. Auteur

    Très intéressant 4/5 Ce livre fait un bien fou ! Autant au niveau de la manière dont l’auteure s’est servie des études étrangères en plus des siennes que dans la manière d... Voir plus Ce livre fait un bien fou ! Autant au niveau de la manière dont l’auteure s’est servie des études étrangères en plus des siennes que dans la manière dont les exercices sont proposés afin de se sonder soit même. Je le recommande réellement !! Mieux se comprendre, c’est le cas de le dire ! Voir moins Zeina - Le 18 novembre 2021 à 21:08
    Les Promises |

    Les Promises Grangé, Jean-Christophe. Auteur

    4/5 GABRIELLI Philippe - Le 04 novembre 2021 à 19:07
    Pleine lune |

    Pleine lune Chabouté, Christophe

    4/5 UJKAJ Liria - Le 22 mars 2021 à 17:00
    Luca |

    Luca Thilliez, Franck. Auteur

    Inquiétant 3/5 Le rêve, non pas d'Icare, mais de l'immortalité parcours ce thriller à l'atmosphère anxiogène, qui soulève maintes interrogations sur divers sujets d'... Voir plus Le rêve, non pas d'Icare, mais de l'immortalité parcours ce thriller à l'atmosphère anxiogène, qui soulève maintes interrogations sur divers sujets d'actualité tels les sites internet, la GPA, la PMA, les réseaux sociaux, l'intelligence artificielle et ses possibles déviances, le terrorisme "politique", les manipulations génétiques, le transhumanisme mais également le syndrome post-traumatique… Il nous conduit à une réflexion sur nos comportements à adopter et sur nous-mêmes, à affronter nos questionnements métaphysiques, la peur du vieillissement, la mort. Au travers du dark web on entre dans un univers glauque, violent, sordide, ou certains s'adonnent au sadomasochisme le plus dur, à la torture, au meurtre et à toutes sortes de conduites hors norme ; on touche à la noirceur de l'âme humaine et ses perversions. Les actions commises par certains pour tenter d'atteindre l'immortalité, en outrepassant la limite déontologique (quelle est-elle d'ailleurs !) est mise en parallèle avec l'allusion au mythe de "Prométhée". A quel futur destin (sinistre ? funeste ?) peut donc s'attendre l'Humanité si nos agissements, nos indécisions, nos inactions, nos mauvaises actions, nos pusillanimités, nos subordinations, nos sujétions, nos indifférences… perdurent ! Est-il encore possible de croire en un monde meilleur et de maitriser notre avenir concernant l'utilisation de ces nouvelles technologies (en mettant des garde-fous, en préservant l'éthique), pour le bien commun de tous et la survie de la civilisation. L'intrigue est alerte, dense, expérimentée et maintient tension et suspense. J'apprécie toujours autant le personnage de Sharko et le couple devenu indissociable et complémentaire qu'il forme avec Lucie. Voir moins Oriane - Le 17 février 2021 à 12:46
    La Patiente |

    La Patiente Mégnin, Jean-Philippe. Auteur

    Habile 3/5 C’est un récit épuré, concis, précis et court dont l’intrigue, subtilement menée, déroule les conséquences psychologiques désastreuses liées à un secr... Voir plus C’est un récit épuré, concis, précis et court dont l’intrigue, subtilement menée, déroule les conséquences psychologiques désastreuses liées à un secret de famille. On pourrait au démarrage se méprendre sur l’histoire, interpellé par ce qui pourrait sembler être une relation ambivalente entre une patiente et son gynécologue. Et soudain… Cela raconte l’amour avec un grand A, celui total et absolu, agréé mais surtout interdit… cela parle du sens de l’amour, est-il réellement désintéressé, allocentrique ; ou tout simplement n’est-il qu’amour de soi, qu’illusion. Cela évoque le sentiment de culpabilité ; cela fait allusion à la famille (qui se voulant protectrice, souvent se fourvoie). Je découvre avec une certaine curiosité cet auteur, qui a su me déconcerter dans cette brève lecture, originale dans son style. Voir moins Oriane - Le 14 février 2021 à 13:32
    Attentat |

    Attentat Nothomb, Amélie

    Beau-Laid 3/5 Eternelle Amélie Nothomb qui d'une certaine façon nous oblige à regarder loin en nous-mêmes, nous force à nous questionner, à nous voir parfois tel qu... Voir plus Eternelle Amélie Nothomb qui d'une certaine façon nous oblige à regarder loin en nous-mêmes, nous force à nous questionner, à nous voir parfois tel que nous sommes, à faire face à notre vérité (quel bien grand mot), à nos contradictions profondes. Cette fois le thème tourne autour de la beauté en opposition à la laideur et inversement. La beauté en tant que pure beauté, peut-elle se satisfaire de son contraire, peut-elle aimer son contraire. La laideur, en tant que pure laideur, peut-elle s’accepter, peut-elle aimer ce qui est son alter ego, donc ce qui lui ressemble. Ou ne peut-elle aimer que la beauté ! Elle dénonce d’une certaine façon les normes esthétiques de nos sociétés, jusqu’à l’utilisation à des fins mercantiles de la laideur, uniquement destinée à sublimer la beauté. Après tout, qu’est-ce que la normalité, qui décide de ce qu’elle doit être, qui décide de ce qui est beau, de ce qui est laid. Ce qui est laid un jour pouvant devenir beau un autre jour et vice-versa ; sur quels fondements s’appuie-t-on pour définir ces critères. Et puis, l’amour… peut-on aimer la laideur lorsqu’on est considéré comme beau, est-on capable de voir la beauté intérieure et non pas uniquement le physique (n’est-ce pas ce nous entendons parfois !). Le côté allusionnel, inspiré de l’auteure rentre en ligne de compte et transforme oniriquement certains passages. Son style est toujours incisif, percutant, concis, dérangeant, cruel, quelquefois complexe avec une part d’humour noir. Nos imperfections, nos petitesses, nos difformités morales ne résistent pas à sa vision acérée, perçante et lucide. C’est une "belle et la bête" modernisée mais dont la fin… OUPS ! je vous laisse la découvrir, si vous le souhaitez. Voir moins Oriane - Le 13 février 2021 à 15:15
    Pensées pour moi-même |

    Pensées pour moi-même Marc-Aurèle

    StoÏque 4/5 Ses pensées peuvent nous aider à mieux vivre, à mieux se sentir, à essayer de faire la part des choses entre les événements sur lesquels nous pouvons ... Voir plus Ses pensées peuvent nous aider à mieux vivre, à mieux se sentir, à essayer de faire la part des choses entre les événements sur lesquels nous pouvons agir et ceux sur lesquels nous ne pouvons rien. Marc-Aurèle évoque cette force supérieure qui dirige le monde, par le biais d’une chaîne de causalité, tout étant lié (on peut penser à l’effet papillon). A priori, il ne sert à rien de s’attrister face à l’inéluctable (la mort par ex.) ; en revanche et à l’inverse, s’attrister face à une situation qui aurait pu être évitée est compréhensible. Donc, que nous faudrait-il essayer d’atteindre sinon une forme de sérénité, de détachement (ce qui ne signifie pas indifférence) en tentant de ne pas se laisser troubler par la tristesse, l’angoisse face aux aléas de la vie, et surtout en tentant de relativiser, car tout est éphémère, les êtres comme les choses. L’âme prime sur le corps, car le corps se dégrade alors que l’âme peut continuer à se développer ; de plus la réflexion personnelle, la connaissance de soi donc des autres, aident à l’épanouissement personnel des individus, aident à l’améliorer, si marcher sur le chemin de la sagesse est, bien sûr, un choix. Atteindre la félicité, si tant est que cela soit possible dans un monde qui se dérègle de plus en plus et devient anxiogène, peut être possible grâce au stoïcisme, grâce à certaines capacités à développer, telles que l’honnêteté, la simplicité, la magnanimité, la justice équitable et égalitaire… ce qui n’empêche évidemment pas d’être ferme si cela s’avère nécessaire. Ses Pensées sont toujours d’actualité, ce qui pourrait nous faire croire que le monde moderne n’a finalement pas tant évolué sur le plan humain. Inventons-nous réellement aujourd’hui dans le domaine de la philosophie et/ou de la sagesse ! Il est surprenant de penser que ces maximes ont été écrites par un empereur romain ayant participé directement à moults guerres et à une époque où l’être humain n’avait aucune valeur ; cela peut sembler antinomique. Il a pourtant su garder, lorsqu’on lit son parcours, une attitude la plus juste possible face à ses ennemis. Il a vraiment mis en application ses préceptes. C’est une belle leçon ! Le "manuel d’Epictète" et les "Pensées pour moi-même" sont complémentaires. Voir moins Oriane - Le 13 février 2021 à 14:39
    Van Gogh : fragments d'une vie en peintures |

    Van Gogh : fragments d'une vie en peintures Zezelj, Danijel. Scénariste. Illustrateur

    incroyable 4/5 Sublime ! Je suis restée scotchée sur cet album (de grande taille) et de ces dessins ou peintures (on pourrait s’y méprendre), parfois en pleine page,... Voir plus Sublime ! Je suis restée scotchée sur cet album (de grande taille) et de ces dessins ou peintures (on pourrait s’y méprendre), parfois en pleine page, où l’utilisation exclusive du noir et blanc, du clair-obscur, pénètre et fait ressortir, en le rendant encore plus vivace, le psychisme torturé de Van Gogh. Cet être hyper sensible, dont nous traversons une tranche de son histoire par le biais de fragments de lettres choisies et envoyées à son frère (parmi tant d’autres), servent de support à cette inattendue figure de style métaphorique. Van Gogh étant également passé dans différentes villes, son parcours l’a fait se confronter aussi à la désolation et à l’affliction des gens (mineurs, ouvriers, condition humaine…), ce qui le tourmentait également. Ces croquis, sans texte, traduisent et sublimes ses fissures, ses troubles, ses hallucinations, ses obsessions, ses peurs, ses doutes, sa paranoïa mais aussi son extrême clairvoyance ; souffrances qui l’accompagneront jusqu’à son dernier jour. Zezelj nous fait toucher du doigt par ses desseins dépouillés - tout en contraste et en perspective, qui explosent et inquiètent -, cette disharmonie existante entre la correspondance de Van Gogh qui paraît sereine et son esprit fluctuant, instable, agité. Cette dissimilitude apparente symbolisée par le noir et blanc, en comparaison de l’utilisation de couleurs éruptives chez Van Gogh (ce qui est d’ailleurs l’étonnant paradoxe de cette âme exaltée et en perdition), n’est peut-être que la représentation choisie par Zezelj pour opposer aux couleurs (la vie), l’obscur (la mort). Les deux faces d’un même esprit. Cette presque œuvre d’art (si j'osais !) de la bande dessinée m’a fait passer un merveilleux moment. Voir moins Oriane - Le 10 février 2021 à 13:28
    Talk show |

    Talk show Fabcaro

    Récréatif 4/5 Encore un moment hilarant passé avec Fabcaro, dans cette bd où chaque petite séquence se transforme en raillerie et en ironie. Chaque cible évoque un ... Voir plus Encore un moment hilarant passé avec Fabcaro, dans cette bd où chaque petite séquence se transforme en raillerie et en ironie. Chaque cible évoque un sujet qui ne peut que nous parler, car qui n’a pas à un moment ou à un autre, vécu ce genre d’incompréhension et de quiproquo. Au-delà de la répétition, chaque chute est différente et drolatique. Ce que j’apprécie chez Fabcaro que j’ai découvert il y a quelques mois, est cet humour subtil dénonçant nos contradictions, nos aberrations, nos inconséquences… sans tomber dans le caustique, l’acerbe, le sardonique… Voir moins Oriane - Le 04 février 2021 à 12:07
    L' Amour la solitude |

    L' Amour la solitude Comte-Sponville, André. Entretiens avec

    Accessible 4/5 On partage, au travers de trois entretiens, certaines réflexions et certaines convictions d’ACS, nous permettant de mieux comprendre son évolution per... Voir plus On partage, au travers de trois entretiens, certaines réflexions et certaines convictions d’ACS, nous permettant de mieux comprendre son évolution personnelle. Sa pensée est intéressante et très claire. Ses raisonnements, dans sa conception de l’existence et de la façon dont elle devrait être abordée, sont lucides, sincères, accessibles. Ils peuvent nous aider à mieux percevoir nos propres fonctionnements et faire évoluer notre perception face à la vie. Piquante est sa réflexion sur son changement de cap concernant l’écriture (sous l’angle du roman) et qu’il abandonne (même si rien n’est jamais totalement définitif chez lui) pour continuer sa route dans le domaine qui lui parle le plus, la philosophie. J’imagine que, sa représentation prise au premier degré, quelques "romanciers" et "écrivains" riront jaune. Il rétablit la philosophie dans ce qu’elle doit finalement être : non essentielle, non indispensable, superflue. La "vie" dans toute son acceptation, telle qu’elle devrait être comprise et traversée étant plus forte que la philosophie (ou que tout autre matière). Malgré tout, quel intérêt si la philosophie n’est pas en contact direct avec la vie vécue, l’expérience personnelle, si elle n’aide ni à approfondir ce que nous sommes et ce qu’est le monde, ni à nous éclairer. La mélancolie et le désespoir (espoir inversé) ne sont qu’une conséquence du désir non atteint, non assouvi ; d’où une forme de lucidité qu’il est nécessaire de porter sur soi, car tout part de soi. ACS ne respire et n’existe qu’à travers l’amour, l’amitié, la solitude vitale à l’individu (qui n’est pas celle de l’ermite), la légèreté (qui n’est pas de l’indifférence à l’autre, aux choses, aux événements…). Il nous fait mieux ressentir la formule du CARPE DIEM, du comment vivre, comment être heureux, quel sens donner à la vie, comment se détacher d’une quête permanente de la vérité (car qu’elle vérité, par rapport à quoi, à qui), à tenter de parvenir à une éthique humaniste, à une relative sagesse ! Ce livre a été une bouffée d'oxygène et m'a conforté dans mon intellection personnelle. Voir moins Oriane - Le 03 février 2021 à 14:32
    Boréal |

    Boréal Delzongle, Sonja. Auteur

    Glacial 4/5 Ouah ! quelle histoire ai-je traversé dans ce thriller original, fort, saisissant, exacerbé ! La tension est présente, palpable et soutenue. C’est une... Voir plus Ouah ! quelle histoire ai-je traversé dans ce thriller original, fort, saisissant, exacerbé ! La tension est présente, palpable et soutenue. C’est une grande respiration qu’on prend lorsqu’enfin le périple arrive à sa fin et que le livre se referme sur cette superbe aventure… hum ! dois-je vraiment écrire aventure ! Il pourrait faire une belle adaptation au cinéma. Le décor fantastique dans lequel on évolue, l’atmosphère glaçante, hors du temps, du monde, de l’humanité est angoissante. On vit, on ressent intensément ce que vivent ces hommes et femmes qui vont devoir survivre, face à cette nature splendide, magnifique mais aussi hostile et violente dans une nuit presque permanente. Cet environnement qui ne pardonne rien et auquel peu résistent. Quelle puissance ! Se dévoile au fil de l’eau, les caractéristiques de chaque personnage qui porte en lui un vécu, une souffrance, un secret. Le déroulement de l’intrigue évolue tout en finesse et sa montée en puissance rend encore plus intense le suspense. Deux histoires s’entrecroisent et en parallèle un message écologique inquiétant nous est également transmis. Le fameux dérèglement climatique impactant cette région est catastrophique dans ses conséquences sur la survie de notre planète. Nos comportements, la surexploitation des richesses naturelles, etc. provoquent l’extinction de centaines d’espèces dont toutes sont essentielles à la pérennité de la Vie sous toutes ses formes, chacune d’elle ayant son utilité dans cet équilibre précaire que nous avons provoqué. Un côté surnaturel, accentué par ce décor à couper le souffle, vient toucher à nos peurs irrationnelles. De plus, j’ai été surprise de découvrir qu’un accident nucléaire avait eu lieu dans cette région, à l’époque de la Guerre Froide. Espérons que les conséquences de ce drame évoqué par l’auteure ne se soient pas produites. Se pose aussi la question essentielle, qu’aurions-nous fait, confronté à une telle situation ? Cette lutte extrême pour sa propre survie pourrait-elle nous faire oublier notre humanité et nous ramener à notre première nature… animale ! Voir moins Oriane - Le 25 janvier 2021 à 15:29
    The Magic order |

    The Magic order Millar, Mark. Scénariste

    Magique 4/5 Et bien je dois dire, une fois de plus, que je viens de faire une nouvelle belle découverte dans l’univers de la BD. J’adore de toute façon l’étrange,... Voir plus Et bien je dois dire, une fois de plus, que je viens de faire une nouvelle belle découverte dans l’univers de la BD. J’adore de toute façon l’étrange, la magie, le surnaturel… donc le thème m’attirait forcément à la base. C’est une histoire de guerre de pouvoir entre deux clans de magiciens, pour l’obtention d’un livre évidemment dangereux pour l’Humanité, s’il tombait entre de mauvaises mains… et il y a toujours de mauvaises mains prêtes à détruire ou à contrôler le monde ! ah là là, ce n’est pas beau ça hein ! De l’action, des rebondissements et surtout quelques surprises jalonnent cet opus dont l’atmosphère intemporelle, sombre, est parfaitement mise en valeur par un graphisme subtil, assuré, stylisé, ensorcelant. L’écriture fluide et précise rend agréable la lecture. A titre personnel, ce qui n’engage vraiment que moi, la fin m’a semblé trop rapide, le suspense est présent tout au long de l’aventure et, subitement, tout se termine trop vite. J’aurais aimé également que le parcours de certains personnages soient plus développés. Et oui, je n’aime pas revenir à la réalité quand mon imaginaire commande ! Bref, ce projet de comics devrait devenir une série destinée à la plateforme Netflix, d’après ce que j’ai pu lire. Cela se fera-t-il, suspense ! En fait, je me dis que la bande dessinée (pour le dessin) est l’équivalent de la littérature. Voir moins Oriane - Le 22 janvier 2021 à 11:34
    L' Argent : sa vie, sa mort |

    L' Argent : sa vie, sa mort Carrière, Jean-Claude. Auteur

    Money, money ! 2/5 Cet essai consacré à l’argent, devenu le dieu-argent, serait-il à l’origine de notre plus grand drame collectif ? Tous les aspects, positifs ou négati... Voir plus Cet essai consacré à l’argent, devenu le dieu-argent, serait-il à l’origine de notre plus grand drame collectif ? Tous les aspects, positifs ou négatifs depuis sa création (si tant est qu’on puisse réellement le savoir), jusqu’à sa soi-disant "mort" que nous ne percevons pas encore (ce livre ayant été écrit fin 2013), sont évoqués. Lorsque l’argent fini par se confondre avec un "être", nous faut-il comprendre que cet être-argent n’est qu’une part de nous-mêmes relative à une forme d’avidité, de convoitise partagée par tous. Finalement qui lui donne le pouvoir, qui le place au-dessus de tout, et surtout de l’Humain, de l’Humanité, de notre planète… On traverse l’Histoire afin de mieux appréhender cette évolution, transformation, mutation, de l’Antiquité au monde contemporain (le troc étant peut-être la première monnaie d’échange lors des prémices du commerce). Au fil de l’eau l’argent a su manipuler, manœuvrer, suggestionner, afin de s’assujettir l’individu et donc le collectif. Evidemment, qui bénéficie de son amour ? Les riches qui se nourrissent des pauvres, puisque l’argent est pris principalement chez eux (par le travail, la délocalisation, la recherche du moindre coût, l’illusion de la consommation voire la surconsommation, etc.). JCC accorde une vie propre à l’argent qui, n’ayant aucune morale, réfléchit à sa croissance, à son extension, à sa survie par la toujours plus grande recherche du profit. Le premier exemple qu’il évoque n’est pas complètement faux, celui de l’argent pervertissant l’Art (quel que soit le domaine, qu’il s’agisse de l’acquisition de livres rares, incunables, de tableaux, de sculptures, etc.) qui ne peut être reconnu qu’en fonction de l’attribution d’une cote financière élevée. Combien d’œuvres possédées par de riches individus et conservées à titre personnel uniquement comme placement financier privent l’Humanité d’un bien commun. JCC distille des anecdotes personnelles, il alerte, signale, souligne, joue de l’ironie mais, comme souvent, sa patte est légère et sensible. Voir moins Oriane - Le 20 janvier 2021 à 15:06
    Rendez-vous avec le mystère |

    Rendez-vous avec le mystère Chapman, Julia. Auteur

    Distrayant 3/5 Après les deux premiers, ce troisième tome est toujours aussi "so british". L’attachement à certains des personnages se consolide, j’ai bien dit certa... Voir plus Après les deux premiers, ce troisième tome est toujours aussi "so british". L’attachement à certains des personnages se consolide, j’ai bien dit certains hein ! Sont dévoilés, par petites touches, les secrets que tentent de cacher Samson, ce qui présuppose que nous saurons bientôt ce qu’a bien pu faire ce "grand dadais" pour en arriver là ! Une touche d’humour, de drôlerie et d’émotion servent l’intrigue. Celle-ci, ponctuée de rebondissements, titille notre curiosité. L’attente de la solution et la résolution de ce mystère nous asticotent les neurones ! LolCe petit village de campagne, typique de l’Angleterre donnerait envie d’y passer quelques jours, en tout cas de se balader dans ces paysages pittoresques.Allez ! les habitants, même les plus bourrus ont, malgré tout, un côté cocasse.Et que dire de Calimero, ce toutou psychologiquement perturbé, ayant envers un certain breuvage une réaction pour le moins inhabituelle !Moment de distraction sympathique passé avec ce roman ; alors à bientôt avec le quatrième tome ! Voir moins Oriane - Le 18 janvier 2021 à 17:42
    Rebels |

    Rebels Wood, Brian. Scénariste

    Indépendance 4/5 Des histoires de vie nous sont contées dans cette bd évoquant le début de la guerre d’indépendance entre l’Angleterre et ses colonies. Les Green Moun... Voir plus Des histoires de vie nous sont contées dans cette bd évoquant le début de la guerre d’indépendance entre l’Angleterre et ses colonies. Les Green Mountain Boys, milice harcelant les "Tuniques Rouges", en sont le fil conducteur. Divisés en cinq livres on découvre de l’intérieur, via des parcours d’hommes et de femmes impliqués (directement ou indirectement) dans ce conflit, leur histoire. Sur des faits historiques, ce sont leurs vies qui nous sont racontées. Ces dilemmes, ces choix qu’ils ont dû faire entre leur liberté ou la soumission, entre leur pays ou leur famille (les femmes se retrouvant seules et devant survivre dans des conditions de vie très dure au milieu d’une nature hostile…), entre la lutte armée ou la passivité, entre être royaliste ou considéré comme un rebelle, entre la vie ou le plus souvent la mort ! Chacun des personnages, hommes et femmes de toutes conditions, éprouvent tous le même sens de la loyauté et ont tous le sens de la liberté chevillé au corps. La situation des femmes participant à l’effort de guerre sur le plan logistique, devenant parfois des combattantes, et surtout la non reconnaissance de leur sacrifice par les autorités, est également évoquée (récit d’une femme prenant la place de son mari gradé et blessé lors d’une bataille). De l’émotion, de l’amitié, de la solidarité, du courage, mais aussi du sacrifice, du sang, de la souffrance traversent ces moments qui rentreront dans l’Histoire. La dernière partie de cette bd nous parle d’une jeune femme (imprimant des affiches antiroyaliste), d’un indien dont la tribu est alliée à la France, d’un jeune soldat anglais miséreux qui, pour éviter la prison, s’engage et est envoyé aux colonies. Un seul petit bémol concernant un graphisme différent utilisé sur quelques pages (plusieurs dessinateurs ayant contribué à cette bd) que je n’ai pas apprécié (bref, ce n’est que mon sentiment). Dommage car l’ensemble des dessins, des décors et des couleurs est superbement retranscrit et rend l’atmosphère précisément adaptée au thème. Voir moins Oriane - Le 13 janvier 2021 à 13:12
    Pour le meilleur et pour le pire |

    Pour le meilleur et pour le pire Beaton, M. C.. Auteur

    So british 3/5 Parenthèse de nouveau sympathique passée avec celle qui petit à petit devient "ma" Agatha. Finalement je m'attache à cette "nana" délurée, loufoque, o... Voir plus Parenthèse de nouveau sympathique passée avec celle qui petit à petit devient "ma" Agatha. Finalement je m'attache à cette "nana" délurée, loufoque, opiniâtre, franche, entêtée et surtout toujours aussi fleur bleue et amoureuse de son James. Ah là là ! elle se retrouve constamment confrontée et embarquée sur une enquête criminelle, qu'elle mène avec pertinacité, ingénuité et sur un rythme alerte. Ce côté british est toujours récréatif. Seule une incursion dans l'univers des sans-abris nous montre l'envers du décor dans certains quartiers londoniens. En définitive, on ne s'ennuie pas ! Voir moins Oriane - Le 08 janvier 2021 à 21:17
    Mondes imparfaits : autour des Cités obscures de Schuiten et Peeters |

    Mondes imparfaits : autour des Cités obscures de Schuiten et Peeters Atallah, Marc. Directeur de publication

    Corrélation 4/5 En différentes étapes et en trois grands chapitres, ce livre (plutôt catalogue d’ailleurs) superbement illustré et dont la collection très riche en ma... Voir plus En différentes étapes et en trois grands chapitres, ce livre (plutôt catalogue d’ailleurs) superbement illustré et dont la collection très riche en magnifiques photos, documents, images, dessins, nous permet d’approfondir et surtout de "penser" les notions d’utopie et de dystopie, leur interaction éventuelle, depuis pratiquement leur origine. A priori, pour les novices comme moi dans ce domaine, sans pour autant être une profane, la référence en serait le roman "L’Utopie" de Thomas More (quel destin !) et certainement visionnaire de son temps. Sont également évoqués, au hasard de la lecture, d’autres écrivains précurseurs de science-fiction-dystopie, comme Jules Verne… Le cinéma qui, lorsqu’il est dans l’anticipation, pourrait être considéré comme dystopique, ex. : Soleil vert, la littérature bien sûr, la peinture, la science-fiction (même analogie que pour le cinéma), etc. ont toujours utilisé ces thèmes, dénonçant ce qu’il pourrait advenir de nos sociétés et tout simplement de nos futurs, naviguant entre des mondes imaginaires, réels, virtuels afin de nous faire prendre conscience de nos dérives, nos déviances, et leurs éventuelles conséquences pour l’Humain et la civilisation. L’utopie dystopie, la dystopie utopie, les deux faces d’une même pièce, en interaction l’une avec l’autre. Qu’est-ce que l’utopie si elle est considérée comme dystopie et inversement ! L’utopie semblerait vouée inéluctablement à muter en dystopie. Le fil rouge de ce très bel ouvrage tourne autour de la série de bande dessinée de fantasy "Les cités obscures", poussant ma curiosité à m’y intéresser, dans un futur proche que "je souhaite plus que je ne l'espère" pour paraphraser M. More, hum ! Voir moins Oriane - Le 07 janvier 2021 à 11:09
    La Forêt des ombres |

    La Forêt des ombres Thilliez, Franck. Auteur

    Mésaise 4/5 Une atmosphère suffocante et menaçante, qui m’a fait à un moment donné penser au film "Shining", ouf ! cette sensation, au fil de l’histoire, n’a pas ... Voir plus Une atmosphère suffocante et menaçante, qui m’a fait à un moment donné penser au film "Shining", ouf ! cette sensation, au fil de l’histoire, n’a pas survécu… Cela étant dit, c’était peut-être pire. Ce huis clos qui se déroule dans un superbe chalet, dans un lieu magnifique (la forêt noire), isolé et sous la neige… évidemment hein ! va nous faire partager la descente aux enfers des différents protagonistes. On pénètre dans la folie pure dont la folie meurtrière, avec tous les ingrédients essentiels pour "nous" (en tout cas "me") mettre mal à l’aise : la manipulation, la perversité, le sadisme, la malfaisance, la violence psychologique, la déstructuration mentale, la torture. L’angoisse monte crescendo. Saisissant, oui ! Stressant, oui ! Suspense, oui ! En livre audio, les intonations de voix et la musique dans une moindre mesure accentuent le malaise. Voir moins Oriane - Le 06 janvier 2021 à 18:07
    Capitaine frites |

    Capitaine frites Le Guilcher, Arnaud. Auteur

    Cocasse 3/5 Premier livre de cet auteur que je n’avais pas encore lu… Cette histoire, déjantée, loufoque, délirante, drôle avec l’utilisation d’un style d’humour... Voir plus Premier livre de cet auteur que je n’avais pas encore lu… Cette histoire, déjantée, loufoque, délirante, drôle avec l’utilisation d’un style d’humour farfelu et burlesque, nous transpose en un pays imaginaire sur le continent africain. Nous suivons ce bonhomme, au demeurant attachant tout en étant parfois agaçant et qui, après avoir fui sa femme psychotique, hystérique, toxique et surtout dangereuse, se laisse vivre voire se laisse aller depuis son arrivée en Afrique. Il va être confronté à des situations plus biscornues les unes que les autres et côtoyer des personnages pittoresques, truculents, ubuesques, débrouillards, limite caricaturaux. Prendre la vie du bon côté et comme elle vient est leur leitmotiv. On s’esclaffe à la lecture de dialogues souvent cocasses. Transpire, au fond, un possible désabusement d’une réalité amère propre à certains pays africains concernant les dysfonctionnements profonds et récurrents de leur système. Un seul petit bémol dans ce roman qui, vers la dernière partie de l’histoire, comportent, à mes yeux, de petites longueurs. Voir moins Oriane - Le 05 janvier 2021 à 09:06
    Le Steak haché de Damoclès |

    Le Steak haché de Damoclès Fabcaro

    Drolatique 4/5 Deuxième BD, encore drolatique, de Fabcaro. Je vais finir par devenir fan c’est terrible !! J’ai toujours autant de plaisir à le suivre à travers son... Voir plus Deuxième BD, encore drolatique, de Fabcaro. Je vais finir par devenir fan c’est terrible !! J’ai toujours autant de plaisir à le suivre à travers son autodérision, son humour décalé mais si juste, qu’il utilise cette fois pour parler (si je peux dire !) de ses difficultés à communiquer et à s’imposer vis-à-vis de l’extérieur et/ou de son entourage. Il ne se présente pas forcément sous ses meilleurs auspices (en évoquant par exemple son éventuelle couardise), mais c’est bien ce qui fait son charme… relativisons, relativisons ! Il nous raconte, par petites séquences, diverses situations de la vie quotidienne auxquelles nous pouvons tous, autant que nous sommes, nous sentir concernés. Gaffes et quiproquos sont amusants et nous font sourire ou rire, mais n’oublions quand même pas que les problèmes de communication peuvent être angoissants, déstabilisants, voire destructeurs sur des psychismes dits "sensibles". NA ! Son talent de dessinateur et son écriture, concise et percutante, lui servent vraiment de thérapie. Je vais donc poursuivre ma découverte de Fabcaro, tout au long de cette nouvelle et belle (euh !!!) année. Voir moins Oriane - Le 02 janvier 2021 à 18:01
    On la trouvait plutôt jolie |

    On la trouvait plutôt jolie Bussi, Michel. Auteur

    Piquant 3/5 Ce roman nous emmène dans l'univers des "invisibles", ceux auxquels on ne fait pas attention, qu'on ne voit pas, à travers une histoire de vengeance, ... Voir plus Ce roman nous emmène dans l'univers des "invisibles", ceux auxquels on ne fait pas attention, qu'on ne voit pas, à travers une histoire de vengeance, mâtinée d'irrationnel, de légende, de fantastique. La vie de ces personnes vivant dans des quartiers défavorisés, de ces migrants qui au péril de leur vie tente d'atteindre ce qu'ils pensent être leur futur "Eldorado", de ces gens ordinaires qui se battent au quotidien pour survivre, vivre et tenter d'apporter à leurs enfants, leur famille, une vie meilleure et surtout un avenir, souvent par leur sacrifice, nous porte tout au long de ce récit. C'est émouvant, romanesque quelquefois, avec une connotation sociale ; on éprouve de l'empathie pour certains des personnages et pour l'héroïne en particulier, femme singulière, déconcertante, pittoresque, humaine ! On suit son parcours, son histoire, commencé dans de terribles conditions et qui, porté par un secret de famille va provoquer une réaction en chaîne, ici et ailleurs… La vengeance, le trafic et le business autour des migrants, les violences sexuelles, le lien filial, sont les ingrédients de cette histoire particulière, parsemée d'indices distillés petit à petit. Comme dirait la chanson : "Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil"… Voir moins Oriane - Le 02 janvier 2021 à 13:08
    Un été avec Montaigne |

    Un été avec Montaigne Compagnon, Antoine. Auteur

    Intelligible 4/5 Et bien étant certainement, une des rares peut-être, à n’avoir jamais lu les "Essais" (par flemmardise de devoir décrypter cette œuvre complexe, mea c... Voir plus Et bien étant certainement, une des rares peut-être, à n’avoir jamais lu les "Essais" (par flemmardise de devoir décrypter cette œuvre complexe, mea culpa), je suis ravie d’avoir pu passer un moment (à défaut d’un été) avec Montaigne. L’analyse brève mais efficace et la synthèse de sa pensée, à travers ces quarante courts chapitres, m’ont éclairée et permis d’entrer dans sa réflexion et sa compréhension du monde et de l’Homme, d’une manière ludique, sans âpreté et surtout accessible. Ce personnage devait finalement être plus humaniste qu’il n’a bien voulu le faire croire, par ses doutes et ses contradictions permanentes, permettant à chaque fois cette remise en cause nécessaire pour évoluer et ne jamais se prendre totalement au sérieux. Ces écrits sont intemporels et applicables encore de nos jours. On découvre un homme ouvert à la discussion, à la conversation, à la contradiction, honnête, féru de sa liberté et de "la" liberté, portant un regard lucide sur la vie, la mort, l’amour, l’amitié, la maladie, sur l’ancien monde opposé au nouveau monde (gardons bien à l’esprit le contexte de l’époque), aimant le voyage, les livres… Bref ! un être humain, tout simplement, qui a traversé la vie avec ses joies, ses peines et ses souffrances… ayant vécu, tout bonnement. Cette sympathique promenade avec Montaigne me conforte dans mon envie de flâner un été avec Baudelaire et Pascal. Voir moins Oriane - Le 28 décembre 2020 à 15:27
    Né d'aucune femme |

    Né d'aucune femme Bouysse, Franck. Auteur

    Rude 4/5 Et bé ! Il n’est pas bon d’être mélancolique, triste, déprimé, si on veut s’atteler à cette lecture (en l’occurrence cette écoute, puisqu’il s’agissai... Voir plus Et bé ! Il n’est pas bon d’être mélancolique, triste, déprimé, si on veut s’atteler à cette lecture (en l’occurrence cette écoute, puisqu’il s’agissait d’un livre audio en ce qui me concerne). J’ai attendu… longtemps… ce fameux "trou du diable", censé apporter une petite lueur d’espoir… pffft, il m’a fallu patienter jusqu’à la fin et encore ce fut une toute petite lueur (et bien non ! je n’en dirai pas plus, n’espérez pas !). C’est un récit tragique, un drame rural, que nous conte là F. Bouysse. Quel destin que celui de cette "Rose" qui, au-delà des monstruosités subies, des souffrances morales et psychologiques, saura garder son âme, son identité, sa dignité, sa fierté. Cette "Rose" qui conservera cette lumière intérieure lui permettant de ne pas sombrer, malgré les ténèbres dans lesquelles on veut la perdre. Chaque personnage nous parle et nous livre leurs émotions, leurs espoirs, leurs défaites… L’abandon, la veulerie, la cupidité, la peur, le rejet, le viol, le meurtre, nous accompagnent tout au long du chemin de croix de Rose. Ce roman est fort, saisissant, vibrant, intense, sensible, poignant, bouleversant, accablant, sombre, violent, cruel ! J’ai parfois ressenti un certain trouble au cours de cette "écoute", accentué d’une part par le jeu d’acteur des interprètes (rendant l’atmosphère pesante) et d’autre part par une musique grave. Voir moins Oriane - Le 16 décembre 2020 à 13:26
    Hollow city |

    Miss Peregrine et les enfants particuliers 2 : Hollow city Riggs, Ransom. Scénariste

    Particulier 2 3/5 Après le tome 1, je continue ma découverte de ces enfants particuliers et de leur histoire personnelle. Les personnages s’étoffent, se bonifient et se... Voir plus Après le tome 1, je continue ma découverte de ces enfants particuliers et de leur histoire personnelle. Les personnages s’étoffent, se bonifient et se développent (en particulier Jacob). De nouveaux liens se tissent ou se renforcent. Se dévoile également un pan de l’intrigue nous permettant de mieux appréhender ce qui est en jeu. De plus, l’action un peu plus présente, apporte énergie et animation. Il est évident que je ne resterai pas sans connaître la suite, alors à bientôt cher "tome 3"… Voir moins Oriane - Le 13 décembre 2020 à 14:05
    Miss Peregrine et les enfants particuliers |

    Miss Peregrine et les enfants particuliers Riggs, Ransom. Scénariste

    Particulier 3/5 Sur ma lancée concernant la découverte de BD d’un style inhabituel pour moi, j’ai été intriguée par la série des "Miss Peregrine". J’ai donc tenté le ... Voir plus Sur ma lancée concernant la découverte de BD d’un style inhabituel pour moi, j’ai été intriguée par la série des "Miss Peregrine". J’ai donc tenté le premier tome et je dois dire que la surprise fut agréable. Je me suis retrouvée dans un monde à la lisière de l’étrange. On bascule dans une boucle temporelle, entre le présent et la période de la seconde guerre mondiale, au milieu de quelques enfants dits "particuliers" et de leur protectrice. Le graphisme est accompli, les émotions et expressions des personnages sont très parlantes. Le passage aux couleurs nous permet de bien saisir les changements temporels. L’insertion de quelques photos en noir et blanc de cette époque, quelquefois dérangeantes, nous feraient-elles croire à cette réalité ? En tout cas cela peut nous faire réfléchir sur ce qu’est la dissemblance, la normalité, le bien, le mal… Il est évident qu'ayant mordu à l'hameçon, j’irai à la découverte de la suite de cette série. Voir moins Oriane - Le 04 décembre 2020 à 10:48
    La Fièvre |

    La Fièvre Spitzer, Sébastien. Auteur

    Brûlant ! 4/5 Ce roman, inspiré d’un événement réel, nous emporte dans une atmosphère étouffante à Memphis, ville encore très ancrée dans ses "codes" et dans son sé... Voir plus Ce roman, inspiré d’un événement réel, nous emporte dans une atmosphère étouffante à Memphis, ville encore très ancrée dans ses "codes" et dans son séparatisme lié à la couleur de peau (comme beaucoup de villes dans les états du Sud des Etats-Unis à cette époque et encore aujourd’hui… souvent). Chaque personnage que nous suivons porte ses douleurs, ses blessures physiques, psychologiques mais aussi ses attentes, son désir d’aimer et d’être aimé. C’est cette complexité personnelle qui fera ou qui ne fera pas la différence lorsqu’il sera temps de faire face au pire. Choisir de dépasser sa haine, sortir de ses convictions, tenter d’évoluer, de se transformer, accepter de se parler, se comprendre, s’émanciper, se découvrir capable d’amitié, capable d’amour tout en gardant espoir, sera l’alternative que chacun devra décider, car la véritable nature et l’âme des individus (quelle que soit leur couleur de peau, leur condition sociale et raciale, leur croyance…) se révèlera face à cette situation effrayante et angoissante. Superbe plume de S. Spitzer, saillante et mâtinée d’Histoire (le Ku Klux Klan, le racisme enraciné malgré la fin de l’esclavagisme, la culture du coton première richesse des blancs…) et dont le style toujours fluide et aéré est un vrai régal. Voir moins Oriane - Le 02 décembre 2020 à 15:31

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